lundi 1 juin 2009

Blocus

Le moment le plus pénible de l’année a commencé : le blocus ! Pas de panique : ma maison n’est pas encerclée par d’invisibles ennemis qui m’empêcheraient d’aller et venir comme je le souhaite et personne ne m’interdit d’acheter ou de vendre quoi que ce soit ! Non, je parle du « blocus estudiantin », cette période où les étudiants se préparent à passer leurs examens… Ce belgicisme dit bien ce qu’il dit, et rappelle d’ailleurs que le mot « blocus » au sens classique vient du wallon « blokehus ».

Rassurez-vous : il y a longtemps que je ne suis plus en blocus moi-même. Même si je me suis retrouvé dans la peau d’un « étudiant-adulte », il y a quand même plus de 20 ans que j’ai passé mon dernier examen.

Mais il y a encore plus insupportable que d’être en blocus soi-même : avoir ses propres enfants en blocus ! On voudrait les aider… mais ils sont seuls à vraiment pouvoir gérer cette partie importante de leur année scolaire. Seuls à pouvoir assimiler tout ce qu’ils doivent assimiler (pour en oublier une grande partie après). Seuls à pouvoir organiser leur temps, dans un difficile exercice d’équilibre entre les moments d’étude et ceux de détente (le soleil les attend ainsi que la télévision remplie de tennis et autres activités sportives). Seuls à pouvoir décider quand c’est au point ou quand il faut continuer. Seuls à affronter les moments de découragement, de doute. Seuls à se dire parfois qu’ils ne sont décidément pas faits pour ça, tout en se disant qu’après tout il faut quand même le faire…

Je l’avoue, ça me stresse et je déteste ça. Ce n’est cependant pas le plus important. Le plus important, c’est qu’ils réussissent, qu’ils conservent leurs espoirs même si ça va moins bien à un moment, qu’ils gardent leur regard tourné vers leurs objectifs, et qu’ils se rapprochent de ceux-ci, le plus possible !

Bonne chance à tous les étudiants !

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