mardi 23 janvier 2007

Beyrouth, la ville blanche

FMG © 2006

Le ciel n'est plus rose au-dessus de Beyrouth. Il est noir. Une fois de plus.

Ce ne sont cette fois que des pneus qui brûlent… mais au sol, il est des hommes qui ont mis le feu à ces pneus. Avant de mettre le feu à la ville ?

Quel avenir pour ce pays coincé entre des tensions qui ne savent pas s'entendre, condamné à voir son propre peuple s'entredéchirer, sans trop bien savoir pourquoi ? Comment un tel potentiel de vie et d'intelligence peut-il être amené à s'autodétruire ? Ou du moins à ne plus se construire ?

Reverrai-je jamais cette ville lumineuse où tout me semblait possible ? Comment peut-on en arriver là ? Et au nom de quoi ?

2 commentaires:

  1. Je sais bien que tu n'attends pas de réponses à tes interrogations...

    Ça va faire simpliste mais, je répondrai tout de même, "le pouvoir et l'argent"...

    J'ai lu il n'y a pas longtemps:

    "Quand les tempêtes - petites ou grandes - grondent, il vaut mieux se mettre à l'abri, s'asseoir au coin du feu, et attendre que cela passe. Après les tempêtes, il y a toujours le calme."

    Sage décision Réverbères!
    G.XXX

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  2. "à l'heure où le jour se lève
    du côté de mon orient
    je vois la fin d'un mauvais rêve
    de sang

    mais je sais que la nuit s'achève
    et que demain il fera beau
    l'intelligence est le plus rapide des oiseaux
    des oiseaux"
    G. Yacoub


    Oui mais quand ?

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