vendredi 26 janvier 2007

Quand les marteaux cognent

Pierre Alechinsky © 1972

On a beau se dire que c'est toujours passager, que la vie est ainsi faite de hauts et de bas, qu'après la tempête vient toujours le calme, et que - finalement, au bout du compte - tout cela n'a pas grande importance si on le place dans un contexte temporel et spatial plus large… on a beau se dire… mais ce n'est pas évident d'éviter les coups de marteaux de la vie !

Ah ! si seulement tout pouvait se passer comme on se l'imagine, comme on le rêve. Ce serait plus simple. On y passerait moins de nuits blanches. On se laisserait aller : le crayon trouverait tout seul son chemin !

Mais il faut toujours, apparemment, qu'il y ait des obstacles. Des rebondissements ! Comme si on était au cinéma… On n'y est pas vraiment… mais finalement, c'est vrai qu'un film sans retournements de situation, sans tension, sans stress, serait un film bien ennuyeux !

Qui est le spectateur de notre vie ? Qui est celui qui se laisse attirer par les échecs que l'on rencontre ? Qui ? Finalement, cela ne peut être que nous !

Tous ces coups sont là pour mettre un peu d'animation, nous faire suer, trembler… de telle sorte qu'à la sortie du film, on se dise "Ah ! ça, c'était quelque chose !"

Vous vous rendez compte : la vie n'est qu'un gigantesque film à suspense pour un seul spectateur ! C'est incroyable ! Incroyable… mais vrai !

1 commentaire:

  1. La vie n'est pas un long fleuve tranquille, loin s'en faut...
    Mais malgré et à travers les obstacles, on avance. On avance...

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