mardi 16 janvier 2007

T'es ni sur terre ni sur mer

La saison 2007 de tennis a désormais réellement commencé, de l'autre côté de la planète.

C'est un sport que je suis totalement incapable de pratiquer, mais qui m'émerveille à chaque fois que je peux regarder un match de qualité. Pour gagner, l'enjeu est simple : faire en sorte d'une part que la balle reste dans le terrain quand on l'envoie de l'autre côté et d'autre part que l'adversaire ne puisse pas la rattraper.

Duel singulier entre deux hommes ou deux femmes. Sans artifice. La force et la précision contre la vitesse et l'intelligence du jeu. Les joueurs professionnels réalisent des coups incroyables. À force de planer entre ciel et terre, c'est presque à croire qu'ils le font exprès !

Il est possible que l'argent colossal qui nourrit ces tournois ne soit pas très sain. En tous les cas, ils ne jouent pas que pour la beauté du geste ! Ils jouent pour gagner. L'égalité finale n'existe pas au tennis. Il y a toujours un gagnant. Et un perdant. Mais - et c'est sans doute un des éléments les plus passionnants de ce sport - le gagnant ne l'est vraiment que… lorsqu'il a gagné. À tout moment, un match peut basculer. Et j'en ai vu plus d'un(e) qui ne pouvait pas perdre, mais qui a fini par le faire…

Vraiment, si la glorieuse incertitude du sport existe encore quelque part, c'est bien en tennis !

1 commentaire:

  1. Et dans le genre match qui bascule sans qu'on s'y attende, le match d'aujourd'hui à l'Open d'Australie avec Paul-Henri Mathieu... Il mène deux sets à zéro, mène trois à zéro dans le tie-break du 3eme set et.... se tord la cheville et abandonne.
    Et dans le genre "match qui bascule sans abandon", je me souviendrai toujours de cette finale de Roland Garros entre Agassi et Medvedev... Deux sets zéro et break dans le 3eme pour l'ukrainien... qui finira par perdre le match...
    Bon, j'arrête, je pourrai parler de ce sujet pendant des heures... Mais je suis comme toi, Réverbères, plutôt spectateur que joueur.

    Si tu te mets à parler tennis dans ton blog, il va m'en falloir de la place...

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